Les sigantaires de la pétition ont exhorté les forces démocratiques et progressistes à faire front commun contre ce qu’ils qualifient de «choix autoritaire adopté par le pouvoir en place» et à œuvrer à faire sortir le pays de la crise «globale et profonde», lit-on dans le texte de la pétition.
Plus de 260 personnalités de la scène politique et associative ont appelé à boycotter les élections locales du 24 décembre, estimant «qu’il s’agit d’un nouveau pas sur la voie de l’élimination des institutions de la République démocratique».
Dans une pétition collective publiée hier par la Coalition «Soumoud», les personnalités signataires ont fait remarquer que cette échéance électorale intervient dans un contexte marqué par une crise politique inédite et des répressions exercées sur les acteurs de la société civile.
Selon eux, «le pouvoir en place engage des poursuites judiciaires contre ses opposants pour empêcher tout pluralisme politique et bloquer le processus d’alternance pacifique au pouvoir».
Ils ont exhorté les forces démocratiques et progressistes à faire front commun contre ce qu’ils qualifient de «choix autoritaire adopté par le pouvoir en place» et à œuvrer à faire sortir le pays de la crise «globale et profonde», lit-on dans le texte de la pétition.
De son côté, le porte-parole de l’Instance supérieure indépendante des élections, Mohamed Tlili Mansri, a souligné que les appels au boycott n’auront aucun effet sur le processus des élections locales.
Cette échéance électorale repose, essentiellement, sur le facteur de proximité, étant donné qu’elle se déroule au niveau des imadas, a-t-il expliqué.